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ARTHUR ASTIER

Arthur Astier est un artiste français né en 1996 à Béziers.

Il a été formé aux techniques audiovisuelles à Paris et a réalisé plusieurs courts-métrages de fictions et documentaires.

Il est actuellement artiste-résident au château Vargoz à Sérignan et son travail est représenté par la Galerie Sophie Julien (Lacaune) et la Galerie Jouve Brown (Uzès). Il a exposé aux quatre coins de la France lors de divers évènements (galeries d’art, foires d’art contemporain, lieux éphémères, …) et ses œuvres font parties de collections privées.

Du noir et blanc à la couleur, ses séries lient la poésie à la photographie, l’écriture de l’encre à celle de la lumière, et donnent à voir des perceptions vibratoires de notre monde.

En 2020 il commence la création d’une Pentalogie Naturelle (Eau, Air, Terre, Feu, Ether) avec sa première série en couleur, Les Âmes Vagues Abondent. 

Il sort en 2022 un livre éponyme où chaque photographie aquatique abstraite est liée à un poème écrit par l’artiste.

Démarche artistique

« Je prends très peu de photographies, car j’attends d’avoir une sensation ardente, d’appuyer au bon moment, d’être relié à mon instinct pour accomplir l’acte mystique qu’est la capture d’un instant prolongé de vie, de notre réalité. Je rentre dans une sorte de transe, libéré de mes tourments, et je me sens en connexion avec la Terre, mon esprit et mon appareil photo. Atteindre cet instant où je fais un avec l’outil. 

 

La captation de l’image est très importante pour mon travail de retouche car je ne fais pas de surimpression ni de photomontage. Il faut donc que l’essence énergétique existe dans mon image originelle. Lorsque je retravaille mes images, j’ai besoin de me rattacher à des gens ou des œuvres que j’aime et que j’admire pour pouvoir être dans une démarche de représentation émotionnelle. 

 

J’ai choisi de travailler la photographie numérique car je veux enregistrer la révélation directe de la lumière et son intemporalité. Le numérique me permet de ne pas avoir une captation physique inscrite dans notre réalité au contraire de l’argentique, l’image est déjà une traduction vers des espaces-temps qui ne se manifestent pas à nous naturellement. J’adore la peinture mais cet art ne me permettrait pas d’enregistrer la lumière qui nous transperce. Je mène un combat paradoxal pour tenter d’échapper à une matrice dans une conception numérique-matricielle. Mes images sont des éclairs, des bugs, dans la dématérialisation générale. 

 

La lumière intemporelle me foudroie par sa beauté et l’éclairage, la compréhension qu’elle nous donne sur notre monde. Dans chacune de mes photographies je révèle ces foudroiements, en retranscrivant les éclairs, venus d’ailleurs, qui pénètrent notre vision. Mon travail est une invitation à ressentir ce qui nous entoure, à arrêter la durée imposée du temps linéaire, et à s’inscrire dans notre temporalité propre.

 

Mes photographies et mes poèmes sont la résonance de mêmes énergies. Avec l’encre ou avec la lumière, mon écriture et mes images se rejoignent, chacune de ces écritures nourrissant l’autre, elle se relient, s’éloignent, fusionnent et s’expansent en permanence. 

 

La vie et le mouvement sont intrinsèquement liés, c’est l’une des raisons qui me pousse à capturer mes photos en mouvement. Cette technique permet également une respiration de l’image, en son cœur et également hors de celle-ci, prolongeant son existence propre dans l’imagination du regardant.

 

Le regardant, en tant que témoin, est le réel créateur de l’image. A l’instant où il s’approprie la vibration de la Lumière, l’Oeuvre est accomplie. »

 

Arthur Astier - Décembre 2022

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