"Le travail d’atelier touche à l’intime. Garant de l’expérience de l’Etre, il modifie les repères et aide à croître.
Terrain propice à une dînette roborative, la fonderie créative est riche d'orientations. Le choix spécifique de la cire perdue comme matériau d'écriture offre le jeu de la diversité plastique.
Nomade et libertaire emporté par le "faire", je découvre le début, un os à ronger, la belle affaire pour un processus : extraction, transformation, affinage."
Michel Jacucha
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Michel Jacucha vit et travaille dans l’Hérault.
En 1976 il a 18 ans. Inadapté au «monde du travail», il cherche une entrée de secours et ouvre son propre atelier. Création des premières sculptures, il découvre le monde de l’art et des artistes.
Plus tard, il étudie l’émergence des techniques ancestrales de métallurgie des «peuples du bronze». Les cultures chalcolithiques, l’art rupestre, les gravures du mont Bégo, la civilisation Hittite ou l’art Celte influenceront son travail. Il fera de ce creuset son nouveau terrain de jeux et d’écriture.
Après plusieurs ateliers et 40 ans d’itinérance créative tous azimuts, il rode autour du triptyque : bestiaire, émergence de l’homme et symbolique. Mais tout reste à faire, sans cesse revenir au début pour une hypothétique sortie plus lumineuse. Vagabond introspectif, toujours en quête de partage et de résonance, émancipé de la prouesse technique et de la prééminence du matériau, il assume ses mises en œuvre : de la création du modèle en cire directe jusqu’à la fonte en bronze. Ici, pas de césure entre artiste et artisan.
"Sans Art, l’humanité n’a aucune chance"
Michel JacuchaIcare insiste - bronze à cire perdue - 1/1 |
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Michel Jacucha"Etude" - Bronze à cire perdue - 1/1 |
Michel Jacucha"Vêtir son âme" - Bronze à cire perdue - 1/1 |
Michel Jacucha"Tête de Poissons" - Bronze à cire perdue - 50 cm |